L’amour, cette inconnue X

Voulait la tuer
Voulait l’égorger
Il la jetait dans l’es-
Calier comme un sac
D’immondices

Il la traitait de monstre
D’horreur vari-
Queuse
Et elle sanglotait toutes
Les larmes de son
Énorme corps dis-
Gracieux

Ne comprenait rien
A cette haine qu’il
Lui portait
Répétait souvent
Qu’elle l’aimait
Qu’il l’avait faite
Femme
Et qu’elle serait
La mère de sa chair

Que sa chair à elle
Était comme sa chair à lui

Alors noir de ra-
Ge il éructait : UN JOUR
J’ CREVERAI TA PAN-
SE A CIMETIERES !

Et elle pleurait dans
Son coin tamponnant ses
Grosses joues avec un
Mouchoir sale

Francesco Pittau


Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :