Les heures perdues d’avance

Ce jour de
Juillet
Brûlait tout
Sous son ventre

Grillait la
Maigre
Pelouse derrière
La maison

Découpait au
Rasoir les om-
Bres
Et affûtait
Aigu les toits
D’ardoise

La cabine té-
Léphonique
Ressemblait à
Un désastre au
Bord de rien

Le soleil blanc
Comme un oignon cru
Dans le ciel d’un seul
Morceau
Tremblotait

Malgré ma
Soif
Ne me secouais pas
J’attendais que la
Chaleur s’a-
Paise

J’attendais le soir
J’attendais
La nuit

Et n’imaginais pas
Que ces heures
Jetées
Me retomberaient sur
Le cœur

Comme un grand b-
Œuf
Ecartelé

Francesco Pittau


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