« Tu me dis d’être heureux
ce n’est pas ce que j’aime
car je suis comme
l’ombre au soleil de juillet
saoule cherchant refuge au bas
des murs
de pierre
ombre à la pierre au cou
au bord de la rivière
je crois que j’aimerais
perdre sous moi le sol
oublier un instant
la blancheur révérée
mais jamais non jamais
la rive ne me cède
vois la ville
et son cœur
d’eaux tièdes et immobiles
vois comment tout me voue
à la marche forcée
vaille que vaille le ciel comme un cintre à mon dos
enfilé. »
Al Denton, « Xuchilbara », extrait du recueil « Poèmes écrits dans ma voiture »
11 réponses à “Xuchilbara”
Un poème sur la désespérance de vivre aux accents rimbaldiens….Rimbaud s'aventura sur tous les sentiers de traverses de la vie, j'en souhaite ,autant , à l'auteur de ce texte!
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Merci pour la découverte !
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La vie est dure : heureusement la poésie nous porte un peu la tête hors de l'eau.
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Et parfois davantage.
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Avec plaisir, Anne.
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Qu'il finisse en meilleur état et sans toucher aux armes, tout de même.
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très joli « poème écrit dans ma voiture », j'aimerais pouvoir en dire autant (il me faudrait un dictaphone dans ma voiture LOL ce serait déjà un début ;-))
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Courez vite en acheter un 🙂
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Le prochain achat, je suppose ? 🙂
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Oui, entre autre la poésie, oui.
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Avec plaisir.
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