La mémoire est une rivière changeante
Que certains souvenirs
Remontent depuis sa source
Parfois bien loin
En amont
Du point où on les attend.
L’appel
Qui meut ces drôles de saumons
N’est pas plus impérieux
Que celui de leur l’instinct
Et pourtant,
Le bénéfice engendré
Par la réussite de leur périple
Peut être espéré
Avec davantage de ferveur.
Et si, par exemple,
L’astucieuse mouche qui les fait accourir
Est le printemps grandiose
Qui s’avance,
Alors les plus ténébreux
Perdront
La nocuité de leur poison.
3 réponses à “Tenere non potes, potes non perdere diem”
patrick verroust
12 Mar 2018 à 20 08 39 03393
Bonjour Anna,
Je n’ai jamais perdu mon temps lors de mes visites ici… Certaines de vos comptines chantonnent dans ma mémoire…..
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Merci beaucoup, Patrick. Je vous souhaite une bonne fête. 🙂
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C’est gentil, Anna, d’autant plus que je ne vous imagine pas célébrant ce genre de culte qui oscille entre le religieux laïcisé et l’événementiel bourré….En un mot , une remarquable mésinterprétation qui convient bien à l’acculturation caractéristique de notre époque…Une pinte de rires…Slàinte !!!
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