Je découvre aujourd’hui, dans un roman de Modiano, une page entière sans la moindre phrase à la forme interrogative (p.19).
Forcément, le doute s’installe : est-il bien l’auteur de son livre ?
Je découvre aujourd’hui, dans un roman de Modiano, une page entière sans la moindre phrase à la forme interrogative (p.19).
Forcément, le doute s’installe : est-il bien l’auteur de son livre ?
3 réponses à “”
c’est bien le style de Modiano, écrivain angoissé qui se pose toujours des questions
« Est-on vraiment sûr que les paroles que deux personnes ont échangé lors de leur
première rencontre se soient dissipées dans le néant, comme si elles n’avaient jamais été
prononcées ? Et ces murmures de voix, ces conversations au téléphone depuis une centaine d’années ? Ces milliers de mots chuchotés à l’oreille ? Tous ces lambeaux de phrases de si peu d’importance qu’ils sont condamnés à l’oubli ? […] Et si toutes ces paroles restaient en suspens dans l’air jusqu’à la fin des temps et qu’il suffisait d’un peu de silence et d’attention pour en capter les échos? »
Des inconnues
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Désolé, j’ai compris la question à l’envers 🙂
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En tout cas, les paroles ne s’envolent pas toujours. Merci pour votre commentaire. 🙂
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